Le comité de pilotage du projet » Intégration des mesures d’adaptation au changement climatique dans la gestion concertée du complexe transfrontalier W-Arly-Pendjari « en abrégé Adapt-WAP a ténu sa première session ordinaire de l’année 2024 ce vendredi 23 août 2024 au sein de la Direction Gênerale des Eaux et Forêt. L’activité a été présidée par le colonel des Eaux et Forêt Barnabé KABORE président du comité de pilotage .
Le comité de pilotage composé des membres représentant de l’État, des bénéficiaires du projet et des représentants des partenaires techniques et financiers se réunissent après un semestre de mise en œuvre d’activités pour examiner et adopter les rapports annuels d’activités de l’année 2022 et de 2023 et le projet de Plan de Travail et Budget Annuel (PTBA) 2024.
Le projet Adapt WAP qui s’établit autour du Complexe W-Arly-Pendjari (WAP) est partagé entre le Bénin, le Burkina Faso et le Niger. classé comme patrimoine naturel mondial de l’UNESCO et comme Réserve de Biosphère Transfrontalière, ce complexe naturel constitut un atout majeur pour les populations locales dont les moyens de subsistance reposent principalement sur l’agriculture, l’élevage, la pêche, la chasse, les ressources forestières (produits forestiers ligneux et non ligneux) et le tourisme. »Le projet Adapt WAP vise la résilience des écosystèmes et l’amélioration des moyens de subsistance des populations du complexe WAP en relation avec la problématique du changement climatique grâce à l’établissement d’un système d’alerte précoce multirisque relatif aux sécheresses, inondations et feux de brousse et la mise en œuvre de mesures d’adaptation concrètes. » A indiqué le Colonel Barnabé KABORE président du comité de pilotage.
Malgré les contraintes liées à l’insécurité et les longues procédures de décaissement, le projet a effectué 54,70% de ses réalisations physiques.: « nous avons réalisé des activités en lien avec l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la réalisation par exemple, des activités en lien avec le pastoralisme, l’agriculture, la pisciculture. Le projet prévoit, dans une de ses composantes, de mettre en place un système qui va permettre de venir en appui aux populations à travers d’autres activités que nous allons financer » ,a soutenu Philippe TAMINI Directeur Général des Aires Protégées, coordonnateur du projet.
Lors de cette session, les acteurs réunis ont fait des recommandations et orientations afin d’atteindre les résultats escomptés. Ce projet prorogé jusqu’en octobre 2025 est réalisé avec l’appui de l’observatoire pour le Sahara et le Sahel et le Fond d’Adaptation.
DCRP/MEEA