Du 25 au 26 juin 2024 à Ouagadougou, vingt journalistes ont vu leur capacité renforcer en matière de lutte contre la désinformation. L’initiative est de l’Africheck.
Dans un monde où les réseaux sociaux sont une source majeure d’information et de désinformation, savoir distinguer un fait d’un mensonge est un défi. C’est dans ce sens que s’inscrit l’initiative de l’Africheck dans l’optique d’aider les journalistes à relever ce défi. « Depuis un certain temps, on note la prolifération de fausses informations surtout avec l’avènement des réseaux sociaux. Chacun devient diffuseur de l’information, mais il y a des acteurs clé qui ont cette pratique que sont les journalistes. Pour l’Africheck, c’est le moment d’outiller ces journalistes pour qu’ils ne soient pas diffuseurs de fausses informations, car ils constituent une source fiable auprès du public », a expliqué Donis AYIVI, consultant auprès de l’Africheck.
Durant les 48 h, ces journalistes ont pu renforcer leur capacité en détection de fausses informations et comment les vérifier. » Il y a eu des modules sur la compréhension de l’environnement de la désinformation, quels sont les enjeux, les effets néfastes de la désinformation. Le second module est porté sur le fact-checking et enfin des phases pratiques sur la vérification des fausses informations », a laissé entendre wendlassida Isidor BOUDA, président de l’association Fasocheck.
« Des organisateurs et des participants satisfaits de la formation »
« Cette formation est une compétence de plus pour moi. Dans ce contexte actuel, il faut savoir détecter des fausses informations des vrais », a apprécié Gustave Konaté, collaborateur à Sidwaya. Tout comme Gustave Konaté, Simon KIEMA, de la radio municipale de Ouagadougou a salué l’initiative, mais suggère aux initiateurs de ratisser large pour toucher plus de journalistes.
« On se sent satisfait d’avoir réuni durant deux jours ces journalistes », s’est réjoui Donis AYIVI avant d’appeler les journalistes outillés à la pratique. En rappel, Africheck est une plate-forme de fact-checking et qui se met à la disposition des acteurs de l’information pour que l’information qui est diffusée soit réelle, fiable et crédible.
Aubin OUEDRAOGO